Il devait être quotidiennement soutenu et encouragé, ce qui était épuisant moralement.
Il est vrai que la créativité engendre la mélancolie mais pour lui c'était plutôt un tourment !
Devant l'inexorable fuite du temps dont il était conscient, c'était vraiment regrettable qu'un plasticien authentique au "don inné" puisse avoir un tel comportement face à son art.
Et pourtant, son oeuvre "incontestable" lui survit grâce à ses peintures qui perpétuent sa présence en le rendant immortel et triomphant de cette mort qui l'avait terrorisé toute sa vie !.
Sa trace inscrite à jamais parmi nous !.
"Ce qui résiste à la mort, c'est l'Art" a dit avec raison Robert Guediguian, génial "cinéaste de quartier" l'Estaque à Marseille.
FONDS COMMUNAL ART CONTEMPORAIN MARSEILLE |
En Mai 1977, il accroche ses tableaux "Au Grenier d'Abondance" à Salon de Provence chez Jean Pierre Tonin, galériste mais aussi jeune peintre.
Il connaissait, lui aussi, les difficultés de la créativité. Compréhensif, il était beaucoup plus un ami attentif qu'un marchand de tableaux.
La crise économique commençait déjà à sévir et une exposition devenait plus prestigieuse que financière.
Vivre de sa peinture devenait utopique !.
En 1977, Florent FELS - critique d'art - décède à Monaco où il résidait depuis plusieurs années.
Il avait remarqué le travail de Louis chez Tony Spinazzola à Aix en Provence et il l'avait accompagné quelques années avec souvent des divergences d'opinion dues à sa génération. Il lui a consacré des articles élogieux dans des journaux et dans ses écrits sur les arts.