LAURIS 1974 - 1976
En 1974, il expose une série de paysages, de marines et de natures mortes à "L'Atelier", rue Bédarrides à Aix en Provence où régnait un climat de confiance et de sympathie qui avait été bénéfique pour son exposition avec d'excellentes critiques.
Il avait séduit un public de connaisseurs et d'amateurs fidèles.
Pour Louis, le jour d'un accrochage pour une exposition était une épreuve car il avait dû donner "le coup de grâce" (ses mots) à ses tableaux et surtout les signer, ce qu'il n'aimait pas ...
Pour lui, ils n'étaient jamais terminés ! La signature en était un point final !
Néanmoins, sa peinture est tellement personnelle qu'elle est facilement identifiable...
Jeune peintre d'après la dernière guerre mondiale où régnait un trouble artistique, il assistait à l'éclosion des plus grandes révoltes des mouvements picturaux de tous les siècles.
Pourtant, parmi les artistes qui s'emparaient de techniques diverses et inventives pour créer l'étonnement, il poursuivait son chemin sans en être influencé.
Il n'était pas encore allé jusqu'au bout de ses rêves !
Cependant dans ses tableaux, des détails peints avec des répétitions rythmiques, entrelacées par des hachures obliques et horizontales faisaient déjà penser à des signes d'une modernité prochaine.
Peut être aussi à des harmonies car, il écoutait en travaillant de la musique classique.
En Mars 1975, il retrouve Manosque pour présenter des aquarelles et quelques huiles à la "Galerie Actuel 2", rue Saunerie.
Et aussi, au "Salon de Noël" à Aubagne.
Cette même année, il accroche de nouveau ses toiles à la "Salle Basse" (tous les deux ans) où il présente des "Lubérons", des "Camargues", et des "Marines".
Son travail est apprécié par les critiques qui remarquent la beauté de sa peinture qui reflète sa sensibilité, sa poésie et son état d'âme.
Il participe aussi à une exposition de groupe en Août à Pertuis où se côtoyaient les peintres professionnels et les amateurs, ce qui ne représentait jamais un ensemble pictural homogène.
Il avait renoncé finalement à ces manifestations d'été dans les villages qui le perturbaient dans ses recherches et le décourageaint par leur manque d'homogénéïté.