AUTOPORTRAIT PIERRE DABOVAL | PEINTURE DENISE BOURDOUXHE |
De gauche à droite: Trabuc, Arène, Pons, "Gueguée", Malaval, Daboval, Bourdouxhe. | De gauche à droite: Lulu, Trabuc, |
Par la suite, il illustre une nouvelle de "Marie", "l'ex-voto de Noël".
Le sculpteur Georges Guyot, devenu célèbre, avait aussi exposé au "Clou" en 1958.
Georges Guyot |
Jean Claude Sardou était le peintre qui avait le mieux compris les "safres" de la Région de Forcalquier.
Nous copinons aussi ave Marité et Robert Malaval qui logeaient dans une maison vétuste aux "Coues", un hameau proche d'Oraison (Alpes de Hautes Provence). Une solide amitié est née entre nous et elle a duré de longues années.
"Vouloir tout saisir, c'est un vertige terrible, de la vie à la mort, faire le voyage encore une fois, encore une nuit, encore un instant" écrivait Robert Malaval (1937 - 1980) avant de se tirer une balle dans la tête. Il avait quarante trois ans.
Une bien triste nouvelle au goût d'amertume de cet artiste qui aimait tant les paillettes, les étincelles, les étoiles et qui faisait partie de nos rencontres magiques du Haut Pays de Forcalquier.
En 1961, il expose de nouveau au "Clou" à Forcalquier des sujets divers, dont des cirques.
Il avait une seule passion, la peinture! Toutes ses journées gravitaient autour d'elle. Ses sorties, ses lectures, ses promenades et son œuvre !.
Rêver, Penser, créer.
Doté d'une mémoire remarquable, il avait acquis et développé un savoir culturel pictural qui agrémentait ses conversations quand il était "A L'AISE", car il était d'une timidité presque maladive.
Il ne restait pas un seul jour sans dessiner. Ainsi, il accumulait dans son atelier, en plus de ses toiles, des dessins, des gouaches, des pastels gras, des aquarelles, une oeuvre méconnue.
Pendant l'hiver 1961, la Galerie Alain Le Breton le décide à les exposer à Marseille, ce qui a été très apprécié par les amateurs d'art. Les oeuvres sur papier sont souvent considérées comme un art mineur ou modeste, pourtant elles recèlent les talents d'un peintre capable d'être aussi un dessinateur qu'il était !.
CRITIQUE CAMILLE ROUVIE |